Stress, isolement, travail dégradé, conflits de valeurs, perte de sens… la souffrance au travail peut revêtir différentes formes. Il faut donc être attentif aux signes précurseurs que sont l’anxiété, les troubles du sommeil, les douleurs musculaires, l’ennui, les addictions, et surtout la fatigue. Souvent banalisé, ce symptôme est pourtant le premier niveau d’usure du geste du travail. Il est également le signal qu’il va falloir commencer à parler, pour ne pas se contenter de « tenir ».

Les acteurs de prévention et de prise en charge ne peuvent intervenir que si vous êtes conscient de votre souffrance et que vous choisissez de réagir, car le principe de l’accord et du consentement éclairé du/de la salarié.e doit être acquis. Les acteurs médicaux seront les premiers à constater l’altération de la santé physique et mentale. Ainsi, le médecin du travail et/ou votre médecin traitant doivent être les premiers acteurs à contacter. Ensuite pourra se mettre en place une prise en charge pluridisicplinaire avec des psychiatres, des psychologues du travail etc.

La souffrance au travail est complexe et nécessite un accompagnement spécifique. Les psychologues sociaux du travail doivent être sollicité.es pour ne pas rester enfermé.e dans des symptômes et comprendre les liens entre ces derniers et l'environnement de travail. De plus, parallèlement aux démarches administratives et/ou juridiques, un accompagnement psychologique est souvent nécessaire. Il permet de ne pas dessaisir la personne de son histoire. Il pourra également être nécessaire si une nouvelle situation professionnelle est proposée à la personne.

La première consultation peut être source d'appréhension et c'est normal. Aussi, il faut garder en tête que c'est avant tout une rencontre au cours de laquelle vous pourrez exprimer les raisons de votre visite, parler des difficultés que vous éprouvez au quotidien, de votre souffrance. De mon côté,  je pourrai vous demander de revenir ou de développer certains éléments et vous poser des questions, sachant que comme tout psychologue je suis soumise au secret professionnel. La première consultation est souvent plus longue pour permettre de comprendre les éléments de contexte, mais aussi les conditions de travail, et ce qui oscille selon les situations, les aspects parfois plus personnels. Sachez également que ce premier RDV n'engage à rien et que si un besoin particulier est identifié durant les échanges, une orientation vers des structures externes (urgences, psychologue clinicien.ne, coach, assistant.e social.e, sophrologue…) pourra être suggérée.

Ces consultations ne sont pas prises en charge par la Sécurité sociale. Vous devrez donc avancer les frais de consultation et une facture vous sera remise pour que vous puissiez être éventuellement remboursé.e par votre mutuelle.

Ces accompagnements sont généralement assez courts, 4 à 5 séances étant souvent suffisantes pour prendre du recul sur sa situation de travail et commencer à se projeter vers l'avenir. Mais chaque personne et chaque besoin sont différents, donc la durée de la thérapie est variable, mais toujours définie avec la personne.

Si vous ne trouvez pas de réponses à vos questions, n'hésitez pas à me contacter et je tâcherai de vous répondre au mieux.